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HEROES OF MIGHT AND MAGIC : COMPLETE EDITION
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HEROES OF MIGHT AND MAGIC : COMPLETE EDITION
Un coffret comprenant tous les opus de la série Heroes of Might and Magic, qui est de loin ma préférée. Au départ simple spin-off de Might and Magic, la série s’est imposée comme référence de la stratégie au tour par tour dans un univers médiéval-fantastique, au point de faire mordre la poussière à Warlords, réputé indétrônable.
J’ai déjà testé le premier, sur lequel je n’ai plus grand-chose à ajouter, mais je ne cacherai pas que mon préféré est le deuxième, et de loin (même si en fait, je les aime tous). Pour moi, en effet, Heroes of Might and Magic 2 est mon jeu préféré, toutes machines, époques ou genres confondus. A l’instar du premier, et mieux que le premier, c’est l’un des rares jeux médiévaux-fantastiques à mériter l’appellation de “médiéval”. Ses graphismes, toujours kitsch tout en étant un peu plus “matures”, ainsi que la musique, faite de petits morceaux délicieusement anachroniques où l’opéra se mêle aux airs médiévaux, réussissent tous les deux à retranscrire le merveilleux, la féérie et la naïveté de l’imaginaire médiéval. Et on retrouve ces petits détails qui rendaient le premier épisode si convivial et attachant (par exemple, sur l’écran de présentation, la porte entrouverte avec un peu de lumière qui dépasse), Des années plus tard, j’y joue encore.
Pour les chanteurs, la notion “d’album de la maturité” signifie la fin de leur statut de “nouveau venu” et les consacre comme artistes vedettes à part entière. Pour ma part, je considère que Heroes of Might and Magic 3, sorti en 1999 (mais le dernier add-on date de 2000) représente pour la série “l’épisode de la maturité”. Le gameplay atteint sa quintessence avec la personnalisation des héros. Les graphismes tout en images de synthèse sont encore magnifiques aujourd’hui. Et les morceaux de musique, interprétés cette fois par un véritable orchestre, sont somptueux. Malgré tout, je ne peux pas m’empêcher de lui préférer le 2. Sans doute parce que la naïveté qui faisait son charme et qui évoquait si bien la fantaisie médiévale a disparu, de même que les “petits détails” (les différents châteaux, quoique superbes, ont l’air bien vides). Mention spéciale au mod russe Wake of Gods, qui modifie en profondeur le jeu et réussit le tour de force de l’améliorer encore, avec quelques idées bien senties (avatar représentant le héros au combat, compétences secondaires, possibilité de détruire un bâtiment, etc…) et une musique d’ouverture de toute beauté.
Sorti en 2002, le quatrième épisode est le mal-aimé de la série, car il renouvelle tout de fond en comble : outre la 3D isométrique et la réduction des factions possibles (de 8 à 6), on se retrouve avec des créatures dont la croissance est journalière au lieu d’être hebdomadaire, et qui peuvent désormais se déplacer seules, tandis que les héros participent aux batailles. On croirait revoir Warlords, le rival déchu détrôné par Heroes il y a quelques années. Malgré tout, je trouve cet épisode plaisant à jouer, une fois qu’on accepte qu’il est très différent des autres. Mention spéciale pour sa musique, magnifiques morceaux inspirés des ballades celtiques, qui en font ma bande-son préférée juste après celle du deuxième épisode.
Après la banqueroute de 3DO, la licence Might and Magic a été reprise par Ubisoft, qui a confié le développement du cinquième Heroes aux Russes de Nival, déjà responsables des très bons Etherlords 1 et 2 (il s’agissait de Tactical-RPG pompés sur Magic the Gathering), tandis que le nouvel univers graphique a été imaginé par Olivier Ledroit. Sorti en 2006, ce dernier opus est une réussite sur à peu près tous les points : le passage à la 3D est réussi, la “touche Heroes” est bien présente, et le gameplay reprend en l’enrichissant le meilleur du 3 (personnalisation des héros, arbre de compétences touffu…) tout en piquant les bonnes idées du 4 (la caravane, qui permet de transférer des unités d’un château à l’autre). Je lui trouve toutefois deux défauts : un scénario cucul-la-praline comme j’en ai rarement vu, et des campagnes ennuyeuses, qui consistent à promener son héros d’un bout à l’autre de la carte sans qu’il y ait beaucoup de challenge.
Il me paraît indispensable pour tous ceux qui ne connaissent pas encore la série. Les 5 épisodes sont excellents, et dans le lot, il y en a au moins 3 qui sont mythiques.
20 € en version budget ou 30€ en version complete
Source Shane Fenton sur http://gamingsince198x.fr
J’ai déjà testé le premier, sur lequel je n’ai plus grand-chose à ajouter, mais je ne cacherai pas que mon préféré est le deuxième, et de loin (même si en fait, je les aime tous). Pour moi, en effet, Heroes of Might and Magic 2 est mon jeu préféré, toutes machines, époques ou genres confondus. A l’instar du premier, et mieux que le premier, c’est l’un des rares jeux médiévaux-fantastiques à mériter l’appellation de “médiéval”. Ses graphismes, toujours kitsch tout en étant un peu plus “matures”, ainsi que la musique, faite de petits morceaux délicieusement anachroniques où l’opéra se mêle aux airs médiévaux, réussissent tous les deux à retranscrire le merveilleux, la féérie et la naïveté de l’imaginaire médiéval. Et on retrouve ces petits détails qui rendaient le premier épisode si convivial et attachant (par exemple, sur l’écran de présentation, la porte entrouverte avec un peu de lumière qui dépasse), Des années plus tard, j’y joue encore.
Pour les chanteurs, la notion “d’album de la maturité” signifie la fin de leur statut de “nouveau venu” et les consacre comme artistes vedettes à part entière. Pour ma part, je considère que Heroes of Might and Magic 3, sorti en 1999 (mais le dernier add-on date de 2000) représente pour la série “l’épisode de la maturité”. Le gameplay atteint sa quintessence avec la personnalisation des héros. Les graphismes tout en images de synthèse sont encore magnifiques aujourd’hui. Et les morceaux de musique, interprétés cette fois par un véritable orchestre, sont somptueux. Malgré tout, je ne peux pas m’empêcher de lui préférer le 2. Sans doute parce que la naïveté qui faisait son charme et qui évoquait si bien la fantaisie médiévale a disparu, de même que les “petits détails” (les différents châteaux, quoique superbes, ont l’air bien vides). Mention spéciale au mod russe Wake of Gods, qui modifie en profondeur le jeu et réussit le tour de force de l’améliorer encore, avec quelques idées bien senties (avatar représentant le héros au combat, compétences secondaires, possibilité de détruire un bâtiment, etc…) et une musique d’ouverture de toute beauté.
Sorti en 2002, le quatrième épisode est le mal-aimé de la série, car il renouvelle tout de fond en comble : outre la 3D isométrique et la réduction des factions possibles (de 8 à 6), on se retrouve avec des créatures dont la croissance est journalière au lieu d’être hebdomadaire, et qui peuvent désormais se déplacer seules, tandis que les héros participent aux batailles. On croirait revoir Warlords, le rival déchu détrôné par Heroes il y a quelques années. Malgré tout, je trouve cet épisode plaisant à jouer, une fois qu’on accepte qu’il est très différent des autres. Mention spéciale pour sa musique, magnifiques morceaux inspirés des ballades celtiques, qui en font ma bande-son préférée juste après celle du deuxième épisode.
Après la banqueroute de 3DO, la licence Might and Magic a été reprise par Ubisoft, qui a confié le développement du cinquième Heroes aux Russes de Nival, déjà responsables des très bons Etherlords 1 et 2 (il s’agissait de Tactical-RPG pompés sur Magic the Gathering), tandis que le nouvel univers graphique a été imaginé par Olivier Ledroit. Sorti en 2006, ce dernier opus est une réussite sur à peu près tous les points : le passage à la 3D est réussi, la “touche Heroes” est bien présente, et le gameplay reprend en l’enrichissant le meilleur du 3 (personnalisation des héros, arbre de compétences touffu…) tout en piquant les bonnes idées du 4 (la caravane, qui permet de transférer des unités d’un château à l’autre). Je lui trouve toutefois deux défauts : un scénario cucul-la-praline comme j’en ai rarement vu, et des campagnes ennuyeuses, qui consistent à promener son héros d’un bout à l’autre de la carte sans qu’il y ait beaucoup de challenge.
Il me paraît indispensable pour tous ceux qui ne connaissent pas encore la série. Les 5 épisodes sont excellents, et dans le lot, il y en a au moins 3 qui sont mythiques.
20 € en version budget ou 30€ en version complete
Source Shane Fenton sur http://gamingsince198x.fr
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